Train-Bus ... Pour un voyageur accueilli et respecté

Publié le 17 février 2021
Rédigé par 
Ecolo Couvin

Pour un voyageur accueilli et respecté

Avec un gros investissement sur les rails entre Mariembourg et Couvin en 2020, et la conservation de la ligne Tec express vers Namur, les transports publics ont fait l’objet d’une réelle attention ces dernières années. Il est temps de se soucier du voyageur.

Pour favoriser l’attrait et l’usage des trains et des bus, l’accueil aux quais d’embarquement pour toutes et tous, les services, le confort des accès sont primordiaux ! La suppression du guichet de la gare de Mariembourg, si elle était prévisible, est cependant regrettable dans l’attente d’une solution innovante de présence et de service qui se devrait d’être intégrée et multimodale.

La Locale ECOLO de Couvin regrette que les impératifs financiers prennent trop souvent le pas sur le service au citoyen. La présence d’une personne à un guichet offre une présence humaine plus large que la simple vente de tickets.

Et comme ces lignes TEC et SNCB sont aussi fréquemment utilisées par les habitants des communes voisines, ce sont les locales Ecolo de Couvin, Chimay, Momignies et Viroinval qui réclament plus d’attention pour les voyageurs.

En conséquence, nous demandons que des commodités (local chauffé avec Wifi, sanitaires, abri vélos sécurisé) et une présence humaine et sociale (aide, steward pour voyageurs) soient maintenues ou développées, en gare de Mariembourg, dans le cadre d’une fonction multi-services.

Il y a lieu d’être créatifs pour faire de ce lieu un véritable centre de services pris en charge conjointement par la commune, le CPAS, la SNCB, l’Horeca, le ou les opérateurs touristiques locaux, un service de location ou de réparation de vélos, etc. Mobilesem pourrait être le moteur de cet « espace mobilité multimodale» vivant et accueillant puisqu’elle assure déjà des fonctions d’informations et de développement de la mobilité locale.

Pour le nœud multimodal de Couvin (et d’autres points d’arrêt de la ligne 132), nous demandons plus d’aménagements pour les voyageurs, au moment de l’attente qu’ils soient usagers du TEC, de la SNCB ou des deux. Ces aménagements passent par la mise à disposition d’un local chauffé disposant du Wifi, l’existence de sanitaires et d’un abri devant les distributeurs de billets TEC et SNCB, la présence de racks vélos abrités et sécurisés, de cheminements clairs et pourquoi pas couverts reliant les zones de parking au local d’accueil et aux quais d’embarquement.

Par ailleurs, certaines opérations ne peuvent être faites qu’à un guichet SNCB (demandes d’abonnements combinés et/ou scolaires, éco-chèques, cartes familles nombreuses…). Après la fermeture du guichet de Mariembourg, les habitants du Sud de l’Entre Sambre et Meuse devront se rendre à Charleroi pour effectuer ces opérations. Une permanence ponctuelle pourrait être mise en place à Mariembourg ou à Couvin pour répondre à ce besoin des navetteurs.

Enfin, l’approche intégrée que nous souhaitons voir mise en place passe inévitablement par la poursuite des aménagements en cours ou en projet permettant de rallier les villages et les gares par des pistes cyclables et cheminements piétonniers sécurisés et agréables.

Ecolo Couvin, avec le soutien des Locales de Chimay, Momignies et Viroinval souhaite voir émerger à Mariembourg un projet d’espace multifonctionnel occupé par une personne remplissant diverses fonctions de service public, au service des citoyens et des usagers des transports en communs. Dans une région où la voiture est difficilement contournable, misons résolument sur la multimodalité en favorisant le recours aux mobilités douces et collectives. Et pour cela, soignons l’accueil du voyageur, et soyons créatifs et solidaires pour créer à Mariembourg et Couvin un vrai espace partagé et vivant !

Qu’il soit venu à pied, en vélo ou le plus souvent en voiture jusqu’à son arrêt de bus ou de train, le voyageur apprécie les aménagements : parkings sécurisés, zone Kiss & drive, rack vélo abrité et sécurisé, abri chauffé, …

La presse en parle: La Nouvelle Gazette du 13/02/2021